Sujet : Re: Addition générale des vitesses relativistes
De : rverret97 (at) *nospam* gmail.com (Richard Verret)
Groupes : fr.sci.physiqueDate : 23. Jun 2023, 09:55:26
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Le jeudi 22 juin 2023 à 19:55:51 UTC+2, Richard Hachel a écrit :
Pour les égalités, il est vrai que la distance parcourue D, est égale
à To.Vo, à Tr.Vr, à Tapp.Vapp.
Pour le temps propre des particules, il est exact qu'il ne varie pas par
changement de référentiel, comme la masse, ou la charge. La chose en
elle-même reste identique à elle même.
Mais si elle va beaucoup plus vite qu'on ne le mesure (parce que
l'horloge du récepteur n'est pas l'horloge de l'émetteur et que les
temps mesurés ne sont pas les vrais) il est évident que les particules
vont aller beaucoup plus loin.
Sauf qu’on ne mesure pas un temps mais une distance et une vitesse «L’expérience de Frisch et Smith, réalisée en 1963, consiste à compter les muons qui se désintègrent dans un détecteur conçu pour sélectionner des muons de vitesses comprises, pour simplifier, dans une tranche fixée au voisinage de 0,993 c , ceci pendant une durée déterminée. L’expérience a été implantée d’une part au sommet du Mont Washington à une altitude h = 1900 m environ et d’autre part à Cambridge au niveau de la mer. »
http://bouquins.isabelle.free.fr/dotclear/public/TS/Relativite/RR1Ce%20DilatationDurees.pdf . La vitesse mesurée est Vo = 0,993 c, le temps trouvé est donc bien le temps To: L = Vo To. On en déduit que le temps de demi-vie To est bien plus important que le temps réel Tr, qui est celui où les muons sont au repos (SIC !).
Encore une fois, on prend ce que l’on perçoit pour la réalité bien que ce ne soit que la réalité observable. C’est « l’inconvénient de la science [qui] ne réduit l’homme qu’à un œil » (Lacan).
D'où l'utilité de faire des pas de bébés pour dire les choses.
Je ne voudrais pas vexer, mais je trouve cette réflexion un peu ridicule. Surtout qu’il m’arrive parfois de lire à la place: d’où l’utilité de ne pas faire de bébé....