Re: De la relativité des distances

Dans son message précédent, Richard Verret a écrit :

...Supposons qu’il soit plus tard là-bas qu’ici, alors Ta,r > Tb,r et Tb,r > Ta,r ce qui est impossible, contradictoire, antinomique.

Remarque incohérente fondée sur l'a priori que le temps serait absolu, idée qu'on sait fausse depuis plus d'un siècle.
Ta, Tb, mesurés comment et par rapport à quoi ?
Comment peut-on être passé à côté de la question de la synchronisation des horloges, ça laisse pantois.

De même pour des référentiels R et R’, un observateur de R peut croire que le temps passe moins vite avec la vitesse qu’il passe moins vite sur R’ que pour lui ΔT’,o < ΔTr et inversement qu’un observateur de R’ peut croire que le temps sur R passe moins vite ΔTo < ΔT’r, mais il est impossible, contradictoire, antinomique, que ce soit la réalité

C'est une confusion liée à l'idée que le temps propre serait un temps absolu.
La réalité, c'est que le temps de vie d'une particule radioactive est plus grand quand elle se déplace vite. C'est tout simplement que contrairement à l'observateur, son parcours de l'intervalle d'espace-temps entre les événements départ et arrivée s'est fait aussi dans l'espace, donc ne concorde plus avec le parcours uniquement temporel de l'observateur.