Re: De la relativité des distances

Le 08/07/2023 à 18:29, Python a écrit :

Le 08/07/2023 à 18:25, Richard Verret a écrit :

Le samedi 8 juillet 2023 à 17:47:13 UTC+2, Python a écrit :

Celles qui sont au repos dans R sont synchronisées entre elles.
Celles qui sont au repos dans R' sont synchronisées entre elles.
Si tu [appliques] la procédure de vérification qu'Einstein décrit,
dans R, pour des horloges [immobiles] dans R', donc en mouvement
uniforme dans R, elles ne sont pas synchronisées.
Et réciproquement.
La synchronisation n'est pas covariante.

Ah! je commence à comprendre, les horloges sont à la fois synchronisées et pas synchronisées! Synchronisées pour les observateurs situés dans leur référentiel mais pas pour ceux qui sont dans un autre référentiel.

 c'est ça, en gros.
 

C’est vrai que c’est compliqué la relativité, tout est relatif, même la synchronisation!

 c'est simple, mais c'est déroutant parce que à nos échelle ce phénomène
ne se constate pas (on va pas assez vite les uns par rapport aux
autres).
 Mais c'est *aussi* un fait expérimental.
 On ne peut pas le mettre sous le tapis comme vous semblez le faire.

Quand vous aurez compris la base de la Relativité Restreinte (n'allons
pas trop vite) vous pourrez vous pencher sur des considérations
théoriques assez marrantes.
Par exemple : au fond tout vient du fait que l'énergie a une inertie. Or
l'énergie et le temps sont reliés par le Théorème de Nœuther (comme
impulsion et position, moment angulaire et rotation), du coup parmi
les transformations générales (qui contiennent celle de Galilée et
celles de Lorentz) ça exclue la première (inertie de l'énergie = 0).
Et on retrouve les mêmes dualités en physique quantique : temps/énergie,
impulsion/position, ... qui sont des opérateurs qui ne commutent pas,
i.e. [H1, H2] = [H1.H2 - H2.H1] =/= 0 ; les deux théories ont des
correspondances notables.