Re: Comprendre la théorie de la relativité

Le 14/09/2023 à 18:50, Richard Verret a écrit :

Le 14/09/2023 à 15:58, Richard Verret a écrit :

La vitesse observée, mesurée par un observateur est donc dans le rapport 1/γ [de] la vitesse réelle.

Ce qui fait que l’on ne peut plus se fier aux observations puisque ce que nous observons n’est pas la réalité.

 Si, si, on peut s'y fier.
 Mais il faut faire des corrections.
 Par exemple, je cherche la quantité de mouvement d'une particule.
 Je pose simplement p=m.Vr
 Il faut juste que je corrige ma mesure en posant Vr=Vo/sqrt(1-Vo²/c²)  Les corrections seront alors correctes au micron près et à la nanoseconde près.
 Ou si je cherche la distance parcourue par une particule à demi-vie fixe (admettons que ça existe),
si je prend l'idée qu'elle vivra 25.5 nanosecondes, et que sa vitesse observable dans mon laboratoire,
est 0.9995c, je sais quelle aura la possibilité de parcourir exactement 242 mètres. Parce que sa vitesse réelle est 31.63c dans le référentiel du laboratoire.
Toujours pareil : Vr=Vo/sqrt(1-Vo²/c²) Il n'y a jamais de surprise ou de défaut.
On peut s'y fier parfaitement. Bien sûr, il existe dans l'homme formaté, une espèce de dégoût de ce concept.
Il ne veut pas croire que ce qu'il mesure en tant que vitesse observable n'est pas la réalité des choses,
comme il est stupéfait, devient violent, quand je lui dit que l'univers est perçu en direct-live (ça se prouve simplement par la théorie en comprenant bien ce qui se passe quand Stella fait demi-tour et perçoit instantanément une même image qui passe de 4 al à 36 al). Ce n'est possible que si l'univers est appréhendé en direct-live.
Ce cheval dans ce pré, cette lune dans le ciel, cette galaxie lointaine, je les vois tels qu'ils sont.
Instantanément.
L'idée qu'une lumière me parvient à une vitesse limite est une idée abstraite.
Issue de l'incompréhension par les hommes de la géométrie relativiste, et la confusion entre vision directe et passage transversal d'un rayon lumineux (Vo=c). R.H.