Re: Théories correctes mais fausses

Le 16/10/2023 à 17:03, Richard Verret a écrit :

Le 16/10/2023 à 15:22, Julien Arlandis a écrit :

L'expérience montre que la particule vit plus longtemps dans le référentiel de l'observateur que dans son propre référentiel.

Que nenni! L'expérience montre que la vraie vitesse de la particule, Vr (sa vitesse usuelle v) par rapport à un référentiel est plus grande que la vitesse observée, Vo, à partir de ce référentiel. À partir de là, on peut effectivement s'amuser à définir une seconde durée en divisant la distance parcourue dans le référentiel de l'observateur par cette vitesse observée.

La dilatation du temps est mesurée alors que votre vitesse supposée "réelle" n'est qu'une définition qui s'appuie sur ce résultat expérimental. De plus, la dilatation du temps résulte d'un principe fort qui est celui de la covariance des lois de la physique, alors que votre définition ne repose sur rien de concret en dehors du résultat établi par la relativité. Si vous pensez que la réalité dépend de la manière dont vous la définissez c'est que vous êtes fou.

Cette définition n'a pas d'utilité, elle ne sera plus utilisée en physique car il n’est pas pertinent de supposer des durées différentes dans des référentiels différents puisque les durées propres sont invariantes, mais vous avez effectivement le droit de la définir et de lui donner le nom que vous voulez.

C'est précisément parce que les durées propres sont invariantes et que la vitesse de la lumière est constante que les durées dépendent du référentiel. Mais depuis quelques jours vous avez notablement évolué, vous admettez que les durées ne sont plus absolues et qu'elles dépendent du référentiel exactement comme les longueurs. Il est vrai que la relativité des distances est facile à conceptualiser et acceptée depuis Galilée, il est en revanche plus difficile de comprendre l'origine profonde de la relativité des durées.

Un point mobile M’ par rapport à un référentiel R est perçu par un observateur de ce référentiel sous la forme d’un point M’o coïncidant avec un point M de R. La vitesse observée par cet observateur est v = dOM’o/dt = dOM/dt, or dOM’o est un vecteur mobile par rapport à R, il paraît donc contracter aux yeux de cet observateur: dOM’o = dOM/γ. La vitesse observée Vo = dOM’o/dt = dOM/γdt = v/γ est donc dans le rapport γ par rapport à la vitesse réelle (vraie) v (ou Vr).

Vous recommencez avec la contraction des longueurs qui n'a aucun rapport avec votre définition de la vitesse "réelle" qui n'a besoin que de la formule T = γ.T0.

ces notions de réalité et de vérité sortent de son champ d'étude [de la physique].

C’est un point de vue, en voici un autre.
"La connaissance scientifique vise la réalité telle qu'elle est, sans l’enjoliver ou la travestir pour la rendre conforme aux attentes humaines. La science cherche à obtenir un savoir objectif, au sens d’une adéquation avec la réalité." https://philosciences.com/vocabulaire/203-qu-est-ce-que-la-science

En physique, réalité = mesure.