Re: Théories correctes mais fausses

Le 02/11/2023 à 21:47, Richard Verret a écrit :

[Au temps t un point matériel M’ se situe en un point Mj(x,y)] de l’espace réel G que j’ai déjà décrit: G = ExF; x = Σ ak*ek ε E, l’espace physique, et y = Σbk*ek ε F, l’espace des vitesses. Un point matériel est donc repéré par sa position et sa vitesse par rapport à un point origine O d’un espace de référence.
Le monde perceptible d’un observateur est une sphère S. [Au temps t, un point matériel M’ se situe en un point Mj,p] de S qui est repéré par les coordonnées sphériques (α,β) α étant fonction de sa position et β de sa vitesse par rapport à l’observateur.

Dans l’espace G la longueur d’un vecteur-espace est L = n(Aj,Bj) n étant la norme sur Ej.
Dans l’espace S la longueur de ce même vecteur est
Lp = L cos β avec tg β = v/c, soit Lp = L/sqrt(1 + (v/c)^2)..
Les longueurs des vecteurs dans G sont les vraies longueurs, ce sont les longueurs propres de la relativité, dans S ce sont les longueurs perçues par l’observateur concerné, équivalentes aux longueurs impropres de la relativité.

La vitesse d’un point matériel mobile dans G par rapport à un espace de référence est w=dOM’/dt = (v,u), v est sa vitesse réelle, u est relatif à l’accélération; dans S elle est égale à Wp = dOM’p/dt = w*cosβ =(Vp,Up), Vp est sa vitesse perçue/observée/mesurée; Vp = v cosβ.
Voyez, c’est très simple, et comme dit Arlandis pas de quoi révolutionner la physique.
Sauf que la réalité perceptible représentée par les sphères S qu’on prenait pour la réalité doit être abandonnée au profit de la "vraie" réalité indépendante des observateurs représentée par l’espace absolu G. Ce qui pose problème pour la physique puisque les théories en science sont justifiées par les observations.

N.B. Il suffit de remplacer le vocable réel, que j’ai donné à l’espace G et aux grandeurs afférentes par absolu, et celui de perceptible par relatif, pour retrouver les dires de Newton; Toutain rectifiera si besoin.