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Le 21/12/2023 à 09:31, Julien Arlandis a écrit :Une expérience de pensée se doit de respecter les lois de la physique.Le 20/12/2023 à 14:18, Richard Verret a écrit :Le 20/12/2023 à 10:27, Julien Arlandis a écrit :Le 19/12/2023 à 19:36, Richard Hachel a écrit :On va faire tourner un disque de un mètre de rayon, avec une matière indéformable, dans le vide spatial complet, et grâce à une énergie et une technologie très élaborée. On parvient à faire tourner ce disque à cent millions de tours par seconde.C’est une expérience de pensée, donc tout est permis.Parce qu'il faudrait une énergie infinie pour permettre à chaque atome du disque d'atteindre c.Ton problème n'en est pas un, puisque la situation est impossible.Pourquoi?
Le cadre théorique qui unifie les lois de la mécanique dans tous les référentiels, c'est la relativité générale. Dans les référentiels accélérés la géométrie n'est plus localement euclidienne ce qui complique les mesures, les géodésiques ne sont par exemple plus des droites.Les lois de la mécanique sont valables dans tous les référentiels, que ce soit un manège qui tourne, une voiture dans un virage ou un avion qui fait un looping.Parce que son référentiel est accéléré, n'étant pas inertiel les lois mécaniques et cinématiques valables dans les référentiels galiléens ne s'y appliquent plus.La réponse est que tu ne pourras pas accélérer le disque pour lui donner une vitesse tangentielle plus vite que c.Pourquoi?Mais il est nul besoin de faire tourner si rapidement le disque pour faire surgir le paradoxe, il apparait dès lors que le disque tourne.Pourquoi? Un observateur fixé sur le disque ne sait pas que le disque tourne. Pourquoi y aurait-il des problèmes de mesure pour un observateur immobile dans un référentiel?
Considérons un disque qui tourne à raison de 1 tour par seconde, déjà la question de la mesure de la circonférence pose problème dans le référentiel du disque.
Cette notion de réalité n'intervient pas en physique, son objet est l'étude des relations entre les choses mesurables. De la même façon qu'elle se fout de dieu, de la réalité ou de toute autre fadaise métaphysique, ces objets purement conceptuels ne rentrent pas dans le cadre de son analyse.C’est vous qui le dites, mais vous ferez peut-être, un jour, la différence.On comprend bien que la question de la circonférence du disque dépend non seulement du référentiel, mais en plus du protocole de mesure. Cet exemple permet de pointer du doigt, l'absurdité de considérer une réalité indépendante de la mesure. Il n'existe pas de réalité "circonférence du disque", pas [plus] qu'il n'existe de vitesses réelles ou observables.Il sera difficile pour vous de l’admettre car vous avez appris qu’il n’y a pas d’autre réalité que celle qu’on observe, vous finirez par changer votre vision, mais peu importe car, comme le dit Kuhn, ceux qui résistent encore et toujours finissent un jour par mourir.Ma série de remarqueS montre au contraire que la circonférence du disque n'exprime rien d'autre que l'idée subjective et opératoire de celui qui veut donner un sens pratique à cette notion abstraite.C’est là le problème de la croyance au positivisme. Prendre ce que l’on perçoit pour la réalité.
La circonférence du disque est en soi une simple idée dénuée de réalité intrinsèque, la seule chose susceptible d'exister et d'avoir du sens ce sont les différentes mesures de la circonférence du disque.
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