Re: Disque relativiste spatial.

Le 24/12/2023 à 13:29, Julien Arlandis a écrit :

ta vitesse réelle reste une vitesse relative dans tous les cas de figure il n'y a donc aucune connexion possible avec une éventuelle vitesse absolue qui serait indépendante de l'observateur. Ton fatras est complètement débile.

Je comprends très bien que vous ne compreniez pas, ce sont des notions nouvelles qui, de plus, sont distillées au compte-gouttes.
Je suis d’accord avec vous sur le fait que les vitesses réelles sont fonction des observateurs, ce ne sont pas des vitesses absolues. À ce sujet j’ai déjà expliqué pourquoi je préfère le vocable réel à celui d’absolu, car on peut alors parler de grandeurs réelles. Désolé, mais une grandeur réelle est bien une grandeur propre de la relativité einsteinienne.
La grandeur qui n’apparait ni en mécanique classique ni en RR est cette notion de vitesse réelle. Je reconnais qu’elle est difficile à appréhender.
En relativité einsteinienne, les longueurs semblent se contractées dans le sens du mouvement: Lp = L/γ, ce n’est pas un effet réel, il est dû à la perception. Il y a donc une différence entre ce qui est perçu et ce qui est propre au corps observé.
En relativité verretienne, c’est à peu près la même chose, sauf que les longueurs observées diminuent dans les trois dimensions, il s’agit d’un effet de perspective semblable à celui dû à l’éloignement. On retrouve la relation entre longueurs observées et longueurs réelles (propres): Lp = L/γ.
Il est donc clair que la vitesse perçue Vp est dans le même rapport γ avec la vitesse réelle v: Vp = dXp/dt = dX/γdt = v/γ.
J’espère que ces quelques indications vous éclaireront, mais n’hésitez pas à me demander des précisions, je me ferais un plaisir de vous en donner.