Re: Le problème de l'anisochronie relativiste.

Le 09/02/2024 à 10:00, Julien Arlandis a écrit :

Le 08/02/2024 à 18:27, Richard Verret a écrit :

Le 08/02/2024 à 17:38, Richard Hachel  a écrit :

Soit l’effet de la contraction des longueurs et celui de la dilatation des durées est un effet dû à la perception et il est réciproque, soit c’est un effet réel à sens unique, donc soit c’est un effet réel, soit c’est un effet apparent.

Je dis que c’est un effet apparent, réciproque, dû à la perception.

 Il semblerait que Richard Verret pense qu'il n'existe qu'un effet apparent.
 Et il semblerait chez Julien qu'il pense que l'effet relativiste interne est réel, mais que l'effet relativiste externe (effet Doppler) est apparent.  Deux opinions différentes mais que je pense fausse.
 Chez moi tous les effets sont réels, mais j'avoue que, même si je suis absolument sûr de ce que je dis, la pilule est dure à avaler,
tant les a priori sont importants.

Tu poses très mal le problème.
Pour savoir si la contraction des longueurs est un phénomène dû à la perception, posons l'expérience suivante.
Deux trains se croisent à vitesse relativiste, chacun emporte avec lui un mètre ruban déployé dans le sens de la longueur pour permettre à l'autre train de s'y référer pour effectuer des mesures de longueur. L'expérience étant identique pour chaque train, nous la décrivons pour un seul train.

 Oui.

Un observateur A est situé à l'avant du train et un observateur B est situé à l'arrière du train.

 Cela fait deux observateurs.

Les horloges de A et B sont synchronisées de sorte qu'ils sont capables d'effectuer une action simultanée.

 Cette phrase est incomplète.  On ne peut pas synchroniser "absolument" deux montres placées en des endroits différents.  La méthode de synchronisation la plus performante est la synchronisation sur M milieu de AB.
 On dira alors les montres AB sont synchronisées pour M, c'est à dire se trouvent  dans le même temps présent que M à un instant de M.  Mais les deux bips "simultanée de A et de B pour M ne le seront plus ni pour A non pour B, sinon dans une création de l'esprit abstraite. Souvent utile pour els calculs (come pour le GPS qui fonctionne comme ça mais abstraite.

A et B sont distants d'une longueur de 1 mètre, cette distance de 1 mètre est évaluée avec le mètre ruban de leur propre train.

 Oui.
 L=1m (longueur propre).

Pendant que les deux trains sont en train de se croiser, A et B font simultanément une marque sur le mètre ruban de l'autre train, le premier repère est à la position xA' et le second repère à la position xB'. La distance AB mesurée par le second ruban est donnée par D = |xB'-xA'| et on constate que cette distance est inférieure à 1 mètre. Si la même expérience a été menée depuis l'autre train, les deux marques repérées sur le premier ruban sont toujours distantes d'une longueur D < 1 mètre.
Il n'y a donc aucune ambiguïté sur le fait que :
1) L'effet de contraction des longueurs est réciproque,
2) L'effet n'est pas dû à la perception.

 D'accord avec ça.
 Mais tu donnes ça comme un fait acquis, et même si c'est vrai, tu n'en fais pas la démonstration.
 D'un autre côté, j'en ai fait pour lui la démonstration parfaite avec des expériences de petits wagonnets ici il y a pas longtemps.  Et pour Yanick Toutain aussi.  Le problème, ils s'en foutent.
 On tourne en rond.
 Là dessus arrive Python, complétement abruti, ne comprenant rien à rien, insultant tout le monde, ou Michel Talon, qui comprend à l'envers les choses dites, et ça pose le problème des réseaux sociaux en général.  R.H.