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Le 17/02/2024 à 13:50, Richard Verret a écrit :Merci de vouloir citer ma position (orthonewtoniste) mais elle n''est pas tout à fait celle-làLe 17/02/2024 à 13:15, Python a écrit :C'est vous qui ne voulez pas comprendre ce qu'on vous a dit 1000 fois.Entre deux événements distincts on peut mesurer la distance dans
n'importe quel référentiel. Votre usage de l'article singulier
"la" dans "la distance de cette longueur" suppose qu'il y ait
un de particulier concernant cette distance.
Quel est-il ?
Vous êtes dans une optique relativiste qu’il vous faut oublier pour
comprendre mon propos, et revenir à des notions de base que vous semblez
avoir oublier. Il ne s’agit pas de deux événements, il s’agit de deux
points M et N d’un espace physique E (un ensemble de points fixes entre
eux). Sur cet espace est défini une distance, la distance euclidienne
par exemple. Lr est donc égale à cette distance, mais on peut également
le considérer comme un vecteur de l’espace vectoriel associéE, suivant
les cas. Je le mettrai en gras pour faire la distinction.
Vue d’un autre référentiel, cette longueur est fonction de la vitesse Lp
= Lr/γ, γ étant le facteur de Lorentz.
Ce que vous définissez comme distance de deux points n'est valable que
dans le repère où ces deux points sont au repos, d'ailleurs vous le
dites, et c'est ce que vous appelez
"distance propre". Dans le repère en question il importe peu de préciser
que la position des points est mesurée au *même instant* puisqu'ils
sont immobiles.
Mais dans tout autre repère ils se déplacent, et la *défnition* de la
mesure de distance est qu'on mesure les positions des deux points au
*même instant*
et on soustrait les deux positions. Comme la notion de simultanéité est
relative,
contrairement à ce que vous prétendez (*), la définition de la longueur
dépend du repère.
(*) Si on prend une règle, on émet un signal au milieu de la règle, il
arrive simultanément aux extrémités dans le repère où la règle est
immobile. Mais
dans un repère où on la voit se déplacer, une extrémité fuit le signal
tandis que l'autre s'en rapproche, donc il n'arrive pas aux extrémités
en même temps.
Donc les deux événements "le signal arrive aux extrémités" ne sont plus
simultanés. Dans la mesure où on admet qu'il n'y a aucun repère
absolument immobile (la position de Toutain) et ou on admet que tous les
repères galiléens sont équivalents, il n'y a aucune manière de définir
une simultanéité "absolue", un
temps absolu, etc. C'est aussi bête que ça, je ne comprends pas que
vous puissiez ergoter pendant des centaines de messages pour contester
cette évidence.
La seule alternative cohérente est la position de Toutain, l'espace
absolu, mais elle est absolument contredite par l'expérience.
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Michel Talon
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