Sujet : Re: Une question sur la "déviation" des photons
De : jacques.lavau (at) *nospam* free.fr (JC_Lavau)
Groupes : fr.sci.physiqueDate : 05. Jun 2024, 11:22:47
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Le 05/06/2024 à 06:19, Paul Aubrin a écrit :
Quand un faisceau de lumière traverse une lentille, les photons qui sortent de la lentille sont-ils :
- les mêmes que ceux qui sont entrés, mais ont été "déviés" (ont interagit avec les électrons du verre) ;
- de nouveaux photons émis par la matière de la lentille.
Les mêmes.
Attention, la définition même du "photon" est conflictuelle.
Il n'existe pas d'objet-photon.
Pour nous les transactionnistes :
2.2.5 Tout photon a un absorbeur.
Toute onde individuelle a un émetteur et un absorbeur.
Dans les cas où l'un au moins de l'émetteur ou de l'absorbeur est tenu par des règles de résonance « quantiques » (dépendantes du quantum de Planck h, via l'équation d'onde de matière de Schrödinger et ses successeurs l'équation de Pauli et surtout l'équation d'onde électronique de Dirac, 1928) pour passer d'un état stationnaire à un autre état stationnaire, alors un photon est une transaction réussie entre trois partenaires : un émetteur, un absorbeur, et l'espace qui les sépare ou les milieux transparents ou semi-transparents qui les séparent, qui transfère par des moyens électromagnétiques un quantum de bouclage h, et une impulsion-énergie dont la valeur dépend des repères respectifs de l'émetteur et de l'absorbeur (une valeur pour chacun).
Limites de la définition : on ne sait pas quantiser l'accélération d'un électron par un champ électrique ni un champ magnétique. Échappent donc au sous-domaine quantique l'accélération d'un électron dans un tube à vide, dans un tube cathodique ou dans un microscope électronique, dans un accélérateur linéaire ou circulaire, le rayonnement synchrotron, le rayonnement de freinage ou « Bremsstrahlung » : absence d'états stationnaires à fréquence définie avant/après. Dans le cas où les conditions aux limites sont quantiques, l'impulsion (quantité de mouvement) transférée est hν/c dans le repère où la fréquence ν est considérée.
Corollaire : dès l'instant où l'on tolère que les absorbeurs existent, pfuitt ! Plus aucun besoin de s'hypnotiser sur les mythes de fonction-d'onde-se-diluant-partout-à-la-fois ni de mystérieux « collapse » ou « effondrement-de-la-fonction-d'onde ». Ces mythes qui occupent les Göttingen-copenhaguistes durant des centaines d'heures partent directement dans les poubelles de l'Histoire.
Nous rejetons 28 postulats clandestins et subreptices ; nous acceptons douze nouveaux postulats.
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Physique/28postulats.pdf-- La science diffère de tous les autres modes de transmission des connaissances par une croyance irrévérencieuse : nous CROYONS que les "experts" sont faillibles, que les traditions peuvent charrier toutes sortes de fables et d'erreurs, et qu'il faut vérifier, avec des expériences soigneuses.