Le 29/10/2024 à 07:34, robby a écrit :
Le 28/10/2024 à 21:44, Python a écrit :
pour un observateur extérieur la matière met un temps infini à traverser l'horizon [] la gravité du trou noir est de la gravité "fossile"
oui.
Je pensais avoir dit que la beauté, la rigueur et la vérité des mathématiques appliquées à une physique abstraites grugeait les hommes plus qu'elles ne les menait loin.
Cette idée de passage n'est pas de la SF, elle a été étudiée en détail par Penrose et d'autres.
> [...] la matière/énergie en chute vers l'horizon [] peut,
> dans des modèles compatibles avec la RG, se retrouver "ailleurs"
Ce sont des jouets de topologistes. Tu as même des versions avec voyage dans le temps, dont boucles qui permettrait d'avoir un théière qui tourne depuis toujours. C'est "compatible" avec des morceaux de modèles maths, mais ça ne parle pas du monde réel
C'est ce que je dis. Idem pour certaines équations de la relativité minkowskienne.
Est-ce vraiment la réalité des choses?
J'en doute à la vue des paradoxes et des contradictions qu'on en ressort si l'on gratte honnêtement.
→ c'était pas malin de répondre ça a un gars déjà embrouillé.
Il faut dire que Python ne brille pas par son intelligence, et les réponse qu'il fait n'aident pas le novice à comprendre grand chose.
Quand Python a fini de répondre à un novice, c'est tellement embrouillé que le novice ne comprend même plus la question qu'il a posée. :))
On voit la différence de style entre un Python et un Hachel. Posons à Python la question de base : qu'est ce que la simultanéité? Est-ce une notion absolue?
Python va répondre que la synchronisation d'Einstein est géniale, qu'Hachel est un sale con, et que les trous noirs sont très troublants.
On rame jamais bien loin.
Hachel, taxé de vulgarité, d'incompétence, parle en termes un peu moins grossiers, posant la question de la réalité des concepts admis:
" La notion de simultanéité étant définie par l'existence coïncidente de tous les
événements ayant lieu en même temps, ou bien encore étant caractérisée par
l'ensemble de tous les phénomènes physiques se produisant au même instant,
on devrait être en mesure, du moins en considérant toutes les composantes fixes
se trouvant dans un même référentiel, de parler de "simultanéité absolue", de
"synchronisation universelle", ou de "calendrier commun", si l'on pouvait, sans
qu'elle varie, transposer la simultanéité d'univers propre à un observateur à tous les autres observateurs inertiels présents dans son système. Il suffirait de trouver un signal quelconque, ou une action à distance particulière,
par lesquels un corps A pourrait interagir instantanément avec un corps B, pour
que cette notion soit expérimentalement prouvée. On pourrait également rechercher un signal aller-retour se propageant infiniment
vite entre les deux corps, de telle sorte que les événements "départ de l'information"
de A et "retour de l'information" en A soient simultanés. Il serait alors possible de dire qu'il y a, de facto, entre A et B, une sorte de temps
présent absolu et réciproque qui relie ces deux corps, et qu'ils font intrinsèquement
partie d'un même hyperplan de simultanéité. Or, cette preuve n'existe pas : on n'a jamais trouvé de signal infiniment rapide ou d'information à distance qui soient instantanée. "
Ici, une base est posée. C'est pas du tout le même niveau.
R.H.