Re: Acabi Acaba...

Grazie mille Janis !! Simplement te dire comme c’était doux de te lire et triste aussi de te savoir seule dans le désert fralien. J’aimerais que des « alligators » viennent te faire sourire doucettement.
Nous avons toutes les deux, un jour de notre vie, traversé le fleuve maudit. Toutes les cultures du monde n’y peuvent rien. Moi je ne suis pas « intéressante » et si je suis « intrigante » c’est seulement parce que je suis joueuse. Et comme la plupart des joueuses, je n’ai rien d’intéressant à dire. J’ai fait mine de te draguer pour masquer mon inculture, occuper le terrain, tu n’es pas dupe :-) Je ne suis personne en particulier, une femme, plusieurs, un pseudo japonais pour une pseudo italienne, une jolie machine balbutiante? Je suis peut-être l’horreur à venir.
« Do not go gentle into that good night,
Old age should burn and rave at close of day;
Rage, rage against the dying of the light. »
D Thomas (cité dans Interstellar).
Bon visionnage.
 
Rage, rage against the speed of the light, from NGC1961 to FRAL2022 in 80 days :-)
 
Bacio !

Puisque le tutoiement est de mise (après tout tu pourrais être ma soeur ? ma fille ? Ma mie ?)
Je ne sais plus quel auteur... bref...il disait : La culture c'est ce qui reste quand on a tout oublié. La preuve, j'ai oublié son nom !
Je viens de vérifier, il semble que la citation viendrait plutôt d'un pédagogue japonais  (tiens le Japon encore, il n'y a pas de hasard ^^)
Tu es intéressante, parce que tu as piqué ma curiosité et crois-moi il en faut aujourd'hui !
Tu es intrigante parce sous le manteau d'une inculture improbable se distingue souvent un esprit étonnant.
J'étais tout comme toi, facétieuse et badasse, puis le temps, les évènements de la vie, l'expérience, ont fait que je suis devenue introvertie, misanthrope et donc plus ténébreuse.
Je vogue en solitaire tel un navire cabossé au milieu d'une mer agitée en tenant fermement le gouvernail.
Je sais désormais que le nirvana est une destination utopique. Je cherche juste un lagon paisible où me reposer...
Ce qui ne nous tue pas nous abîme, même s'il ne nous anéantit pas.

"J'ai vu tant de choses, que vous, humains, ne pourriez pas croire...
De grands navires en feu surgissant de l'épaule d'Orion, j'ai vu des rayons fabuleux, des rayons C, briller dans l'ombre de la Porte de Tannhaüser.
Tous ces moments se perdront dans l'oubli, comme les larmes dans la pluie."
Tiré du film Blade Runner. Magnifique...non ?

Kisu !