Fw: Le chef de la Conférence de Munich sur la sécurité a fondu en larmes sur scène et a quitté la Salle

https://youtu.be/TgK1kFfldpM
C’est difficile de commencer notre conversation en prenant au sérieux l’extrait qu’on vient d’écouter, mais d’accord. J’ai écrit à ce sujet pour d'autres podcasts : ici en Russie, Kellogg est vu comme un vestige diplomatique de la Guerre froide et, dans les couloirs, comme un
imbécile.
Ce n’est pas lui qui dirige les négociations. L’équipe en charge des négociations est composée de Marco Rubio et Michael Waltz. Ce n’est que le début d’une bataille difficile. Tout ce bavardage dans l’espace OTAN et au-delà ne signifie rien pour le moment.
Sergueï Lavrov a été, comme à son habitude, très direct. Il a dit clairement : "Nous voulons que ce soit le début d’une réorientation complète des relations entre les États-Unis et la Russie."
Tout doit repartir de zéro.
C’est une situation très complexe. L’Ukraine est un élément de l’agenda, mais l’élément le plus important, ce sont les sphères d’influence.
Si Trump est sérieux au sujet d’un dialogue avec la Russie — et le dialogue est un point crucial, diplomatiquement parlant, selon Sergueï Riabkov, le numéro deux du ministère des Affaires étrangères — alors il faudra respecter l’histoire, la géographie et la culture.
Nous arriverons forcément au moment où il faudra envisager un nouveau Yalta. Ce n’est pas un hasard si, cette année, la Russie commémorera le quatre-vingtième anniversaire de la victoire dans la Grande Guerre patriotique. Xi Jinping sera présent à Moscou, Poutine en sera l’hôte, et Donald Trump pourrait bien venir aussi.
Pourquoi ne pas imaginer un Yalta 2.0 en Crimée ? Nous pourrions même affréter un avion des forces armées russes pour les y emmener tous les trois.
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