Sujet : Re: Relativistic synchronisation method
De : r.hachel (at) *nospam* liscati.fr.invalid (Richard Hachel)
Groupes : sci.physics.relativity fr.sci.physiqueSuivi-à : sci.physics.relativityDate : 17. Dec 2024, 15:52:40
Autres entêtes
Organisation : Nemoweb
Message-ID : <ig3EbCdl5C097iyZZcMt3LCQpFM@jntp>
References : 1 2 3 4 5
User-Agent : Nemo/1.0
Le 17/12/2024 à 14:49, "Paul.B.Andersen" a écrit :
Den 16.12.2024 17:06, skrev Richard Hachel:
To synchronise my wristwatch, I used this: https://time.is/clock
Toute conscience est conscience de quelque chose. Il n'existe pas de conscience qui ne soit conscience de rien. Il n'existe pas non plus de carré rond, d'eau deshydratée, de blanc écarlate. De même qu'il n'existe pas de conscience qui ne soit conscience de quelque chose, de savoir qui ne soit savoir de quelque chose (même si je sais que je ne sais rien de la vie de Jean-Michel Affoinez, je sais que je n'en sais rien), il n'existe pas de synchronisation absolue, même (et surtout) dans un univers stationnaire. Il faut donc synchroniser sur un biais, biais utile, mais abstrait.
L'heure universelle des physiciens et des astrophysiciens (le temps présent local) est une construction intellectuelle abstraite, visant à donner une étiquette aux choses.
Mais cette étiquette est basée sur un observateur abstrait. Lorsque ta montre marque 12:23'45" et 444458723 ns et que la mienne marque aussi 12:23'45" et 444458723 ns,
c'est une erreur de penser que cet instant est simultané pour moi et pour toi, et réciproquement. Que nous vivons dans le même instant présent (idée a priori tenace). Non, cela veut simplement dire que pour un point M virtuel, placé idéalement très loin dans une quatrième dimension spatiale, nos deux montres sont accordées, et que les deux événements sont simultanés. Mais ta montre n'est pas pour moi accordée sur la tienne, ni l'inverse.
Le point M est ce fédérateur extérieur abstrait qui permet une synchronisation cohérente, mais rien de plus. J'ai expliqué cela cent fois.
Le reste n'est que refus de gens qui ont des comportements scientifiques bêtes à pleurer. R.H.